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Maria GALKINA

Affiliation : Doctorante à l’Ecole normale supérieure-PSL

Équipe : Archives Husserl

Champs de recherche : Philosophie environnementale, éthique appliquée, recherche-action, philosophie des sciences et des techniques, pensée écologique

Présentation de la recherche

Ma recherche porte sur les formes contemporaines du pouvoir dans les relations entre humains et environnements à l’Anthropocène. Inscrite dans le champ de la philosophie critique, elle dialogue avec les sciences sociales et les théories de la transition écologique pour interroger les conditions d’un agir humain à partir des limites planétaires. Une double interrogation, éthique et politique, sur la puissance technique et son retrait conduit à examiner les modalités concrètes de son usage : quand se retirer, quand se remettre en acte, à qui revient la décision, et comment ces arbitrages peuvent être traduits dans les pratiques, à travers des cadres réglementaires locaux, nationaux ou internationaux. À travers une relecture critique de la notion de puissance, j’élabore le concept de pouvoir de retrait situé : une capacité à suspendre, à différer ou à limiter l’action, sans renoncer pour autant à toute forme d’agir.

Mots clé : formes de pouvoir, action et non-action, puissance technique, limites planétaires, transition socio-écologique

Choix de publications

« “Chaque langue trébuche”. Écrire l’extrême en 2022 ». Revue Europe, n° hors-série / automne 2023, Une politique de la littérature. Le numéro de centenaire, p. 198-211 ;

« “J’ai honte donc je suis” : une lecture des Carnets du sous-sol de Fédor Dostoïevski ». Le Philosophoire, 2024/1 n° 61, p.69-87.URL : https://shs.cairn.info/revue-le-philosophoire-2024-1-page-69?lang=fr

A paraitre : « Time of the Anthropocene: from Eco-Grief to the Challenge of Habitability » in: The Enigma of Time Conference Proceedings.